Le gouvernement fédéral annonce la réintroduction d’un service militaire volontaire pour les jeunes dès 2026. Présentée comme une opportunité d’engagement, cette mesure soulève pourtant une question de société : pourquoi investir massivement dans la Défense quand l’éducation, la santé et la Jeunesse manquent de moyens ? Préparer la guerre n’a jamais été un chemin vers la paix. Cette orientation normalise, d’une part, l’idée que la guerre est inévitable, et d’autre part instrumentalise la précarité des jeunes en leur proposant une année d’obéissance militaire contre 2 000 € par mois.
Le CJC ne pointe pas du doigt celles et ceux qui choisiraient cette voie. Ce qui interroge, entre autres, c’est le déséquilibre criant entre les moyens alloués à ce dispositif et le manque de soutien aux autres formes d’engagement citoyen portées par le secteur associatif. Face à cette logique, le CJC rappelle que servir son pays peut se faire autrement : par la culture, la solidarité, la participation démocratique. La Jeunesse n’a pas besoin d’être au garde à vous, mais de reconnaissance, d’écoute et de perspectives.
Préparer la paix est un acte plus courageux que préparer la guerre. En participant à la plateforme Service for Peace, le CJC ouvre le débat et invite les jeunes à affirmer leur vision d’un avenir fondé sur la coopération.